Comment savoir si on est haut potentiel ?
Nous allons parler de HPI, multi potentiel et émotifs talentueux
-Yannick : Bonjour les amis et bienvenue dans cette interview dans laquelle nous allons parler de HPI, multi potentiel, émotifs talentueux, parce que l’on se rend compte, que dans l’entrepreneuriat et dans la vie en général, il y a énormément de ces termes qui nous arrivent et, pour ma part, je suis un peu perdu dans tout ça ! Je ne sais pas si je dois m’y reconnaître à l’intérieur, je ne sais pas trop si c’est un handicap ou une force, il y a des milliers de sites ou autres, et pour nous accompagner, nous avons la chance et le privilège d’être en compagnie de Nathalie Alsteen qui est ici, avec nous.
Bonjour, ma Nath, comment ça va ?
-Nathalie : Ça va super bien Yannick et toi ?
-Yannick : Eh bien, je suis très heureux d’être avec toi pour parler de ce sujet-là, notamment.
À l’attention de nos auditeurs, je vais te présenter brièvement ; tu es auteure, coach, thérapeute et conférencière. J’ai eu la chance de t’avoir sur la scène du NBS live, cette année, au grand Rex à Paris, et ce fut incroyable, tu as eu un impact fou sur les gens en parlant, justement de ton sujet.
En gros, si vous vous sentez bizarres et que vous êtes devant cette interview, ça va, vous êtes là où il faut, vous vous sentez, peut-être, multi potentiels, multi talentueux, un peu en marge, sachez qu’il est très probable que vous puissiez vous reconnaître au sein de cette interview !
Alors, Nathalie, pour être le plus rapide et le plus efficace possible, première chose, est-ce que je ne me suis pas trompé en te présentant ?
-Nathalie : Non, tu as dit en partie des choses intéressantes en ce qui me concerne, et en plus, elles sont justes, donc, nous sommes bien partis !
-Yannick : N’oublions pas non plus que tu es la fondatrice et la créatrice du congrès de la douance, douance comme doué, c’est ça ?
-Nathalie : Absolument !
-Yannick : C’est génial et j’espère que nous allons en parler, vraiment.
Alors, tu as écrit cet excellent livre, « Émotifs Talentueux », très facile à lire et très concret, je tiens à le dire, sur ce sujet-là. C’est un Best-seller, il a un très, très, gros succès en librairie.
Au-delà de ça, je voudrais savoir finalement, ce qu’est un émotif talentueux, un HPI, HPE, TDA, Hyper actif, qu’est-ce que cette notion de multi potentialité ?
-Nathalie : Il y a vraiment plein de choses, c’est de commencer par le côté émotif talentueux, parce que cela vient de E T, car, beaucoup de personnes avec qui j’avance, je travaille, sont des personnes qui se sentent complètement en décalage, comme des Extra-Terrestres.
-Yannick : Les bizarres quoi !
-Nathalie : Des bizarres, exactement, comme tu le dis ! Derrière le E, nous avons mis Émotifs, parce qu’il y a souvent une grande sensibilité et pour le T, nous avons mis Talentueux parce qu’il y a des talents qui ne sont peut-être pas encore exploités, mais qui sont bel et bien là chez ces personnes.
Je vais sortir trois thématiques : le Haut Potentiel, le HPI parce qu’on l’associe bien souvent au Haut Potentiel Intellectuel, ça fait un peu surdoué, en maths, etc…alors qu’en réalité, ce n’est pas ça du tout.
Tu as des tas de surdoués qui détestent que l’on utilise ce mot-là, parce qu’ils ne se sentent pas « surdoués » plus que les autres, c’est juste un mode de fonctionnement atypique, moi j’aime à dire que nous sommes câblés différemment des autres, et que l’on a une façon de voir des choses, complètement différentes, ce qui nous permet d’aller un petit peu plus loin, parfois plus rapidement ; c’est donc une intelligence, mais elle est différente !
-Yannick : Cela veut-il dire qu’il existe des gens à bas potentiel ?
-Nathalie : Tu vois, c’est ça en fait qui embête les gens, c’est pourquoi je préfère parler d’intelligence différente et non pas d’une haute ou une basse intelligence. Alors, c’est sûr que si l’on allait sur l’aspect purement technique, cela ennuierait tout le monde ici, c’est pour ça que je zappe ce côté-là ; le haut potentiel est associé à un QI, quotient intellectuel, qui peut être mesuré et qui, effectivement est dans la courbe de Gauss, mais qui concerne un tout petit pourcentage de la population. À vrai dire, on s’en fout de ce truc-là, ce n’est pas ça qui est important, ok ?
Ce qui est important, c’est d’apprendre à bien se connaître et savoir comment on fonctionne, de manière atypique bien sûr puisque l’on fonctionne différemment des autres. Quand on ne le sait pas, on a tendance à se comparer.
On est là, dans le haut potentiel, mais on parle aussi de multi potentiel ; le mot potentiel surdoué, c’est validé scientifiquement, le multi potentiel, c’est un concept. Toutefois, c’est un concept qui parle beaucoup, notamment à ta communauté, parce que ce sont des personnes qui savent faire plein de choses, et elles le font bien, et elles ont besoin de faire toutes ces choses-là, en même temps.
C’est ce qui fait que l’on retrouve pas mal de ces personnes dans l’entrepreneuriat parce que pour elles, faire un truc, et tout le temps le même chez un employeur, cela devient ennuyeux, et pas très motivant ! Alors que dans l’entrepreneuriat, tu peux faire plein de choses, comme moi, d’ailleurs, j’ai fait plein de choses, du coaching, j’ai fait de la thérapie, j’ai un congrès douance, j’ai des programmes, et c’est vraiment très, très, gai de pouvoir associer toute une série de choses que je sais faire et que je fais correctement. Ça, c’est le multi potentiel.
Vient se greffer, là-dessus, cette hyper sensibilité, cette haute sensibilité, qui est très souvent commune aux hauts potentiels et aux multi potentiels, mais, ce n’est pas parce qu’on est hyper sensible que l’on est nécessairement concerné par les deux autres aspects ; toutefois, je les accueille bien volontiers parce que c’est ce qui me passionne les émotions, Émotif, on y revient, Talentueux, j’accueille bien volontiers, en congrès ou ailleurs, toute une série de personnes qui ont, effectivement cette haute sensibilité, parce que c’est tellement important d’avoir cette sensibilité, surtout dans ce monde actuel !
Ça, ce sont les trois profils, qui se rejoignent. Après, tu as parlé de TDA, si je me souviens bien ?
-Yannick : Oui, en effet, mais je ne sais pas du tout si j’aurais dû le mettre là.
-Nathalie : Mais, c’est important d’en parler et je vais donner une petite précision, Le TDA, le TDAH, Hyper activité, toute une série de choses comme les dys, dysorthographie, dyslexie, etc…sont parfois associés au haut potentiel, mais ce n’est pas systématique. Dans ce cas-là, on parle de double exceptionnalité. C’est un terme qui vient des États-Unis, qui veut dire que l’on est exceptionnel et moi, j’aime bien cette notion d’exceptionnel, à double titre, car on a, à la fois cette notion de haut potentiel, et à la fois un trouble, le dys, l’hyper activité, sont considérés comme des troubles, l’un pouvant masquer l’autre, mais en même temps, ce haut potentiel peut apporter, pas résoudre, mais appréhender les choses d’une autre manière, quand on est concerné par ces troubles. Ce sont des profils encore très particuliers, et l’on en parle d’ailleurs dans le congrès.
-Yannick : Merci beaucoup pour ça. J’ai une question qui me vient, en gros, j’ai l’impression qu’il y a des choses qui sonnent comme des handicaps, et d’autres qui sonnent comme des forces. Quand on est multi potentiel, alors, j’ai parlé d’hyper activité aussi, il y a les dys et tout ça, mais qu’est-ce, en réalité, un handicap, une force ? Cela peut être les deux ?
-Nathalie : Pour moi, c’est une force ! C’est vraiment là-dessus que je mise et c’est mon métier ; or, pour certaines personnes, c’est vécu comme une difficulté, comme quelque chose de compliqué, comme un handicap, et très souvent, lorsque c’est vécu de cette façon-là, c’est parce qu’on n’a pas encore appris à bien connaître son profil. Il est sûr, je le disais un peu plus haut, quand tu te compares à la majorité de la population, sur des manières de faire, je pense notamment aux multi potentiels dont je fais partie, on m’a dit cinquante mille fois : « quand est-ce que tu vas te poser et trouver enfin quelque chose de continu ? » Je ne peux pas, j’aime faire cinquante mille trucs !
-Yannick : Tu es très structurée quand même !
-Nathalie : Oui, je suis très structurée, cela me permet de faire des choses, et tu as d’autres personnes qui ne sont pas structurées et qui sont beaucoup plus créatives que moi ; je pense que chez chaque personne, il y a des tas de choses super, et justement, quand tu expliques ça, il est important de bien se connaître et que c’est important pour nous de savoir quels sont nos besoins, comment on les exprime, et, à partir du moment où l’on arrive à trouver ces différentes clés, à avoir cette bonne grille de lecture, j’aime bien ce mot grille de lecture, cela nous permet d’avoir des points de repère. Il y a donc un changement de points de repère, et quand tu les as, ça se construit, ça ne se fait pas en un coup de baguette magique, mais, quand tu les as, c’est comme lorsque tu as ta boussole ou ta carte routière ; à ce moment-là, tu peux commencer à transformer les choses, tu peux t’accueillir en étant quelqu’un de différent, d’Extra-Terrestre, c’est tout à fait bien, et même génial ! tu peux apporter plein de choses que les autres ne peuvent pas apporter. Mais il faut une relecture.
-Yannick : Moi, j’aime beaucoup l’univers des super héros, et chaque super héros à son pouvoir, notamment chez les X Men ; leur pouvoir au début est vécu comme une malédiction, après, lorsqu’il est décanalisé, il devient un super pouvoir, il peut aider le monde et être relié à sa mission de vie et à ses talents, afin de pouvoir rendre ce monde encore meilleur ; en tout cas, il contribue au monde, à sa manière. Chacun d’ailleurs a, sa manière de contribuer au monde, mais comme on se compare, comme tu le disais, je crois, mais comme je veux briller et être bon comme l’autre, que ce soit Nathalie, Yannick ou David Lefrançois, peu importe, alors qu’en réalité, nous avons chacun notre manière d’être, unique, tout simplement, et nous pouvons développer de super pouvoirs que nous avons tous en nous.
Je trouve ça vraiment génial, merci beaucoup pour cela, mais comment puis-je faire pour savoir comment je me retrouve, là-dedans ? Comment puis-je savoir si je suis multi potentiel ou pas ? Suis-je un Émotif Talentueux ou pas ?
-Nathalie : Il y a toute une série d’étapes, mais la question que je pose souvent c’est : « à quoi cela sert de savoir ? » Avant d’aller dans des tests, des bilans, etc…parce qu’il y a cette possibilité, j’invite vraiment les personnes à lire, regarder des vidéos, à écouter, entre autres, des choses que moi je partage.
-Yannick : À aller au congrès de la douance !
-Nathalie : Oui, par exemple, parce qu’en effet, il y a des gens qui me disent qu’ils ne savent pas du tout s’ils sont concernés, parce qu’en fait il y a le mot douance, mais moi, j’accueille dans le congrès douance, les personnes supposées, hauts potentiels, elles ne savent peut-être pas si elles le sont, elles viennent juste pour voir, les personnes connectées à la haute sensibilité vont clairement trouver plein de pistes dans le congrès, et les multi potentiels aussi, je pense qu’il est important de pouvoir écouter ce que les orateurs dans le congrès vont dire, et voir ce qui résonne en soi, où l’on veut aller plus loin, écouter d’autres conférences, ou continuer avec nous le chemin par la suite au niveau du pack du congrès, autant de choses qui vont permettre de trouver ses nouveaux points de repère.
Pour certaines personnes, il va être important de faire un bilan, de passer des tests, pour valider, et pour d’autres, cela n’a aucune espèce d’importance, parce qu’elles se sont retrouvées dans cette grille de lecture, et elles ont les clés pour pouvoir avancer en alignement avec qui elles sont dans la vie. C’est effectivement personnel cette histoire-là, tu vois, la façon dont on va poursuivre notre chemin par rapport à ça.
-Yannick : Qui je peux aller voir comme praticien pour évaluer ce genre de chose ? Ce sont des psychologues ?
-Nathalie : Pour ce qui est du haut potentiel, pour faire un bilan de manière très précise, c’est bien souvent par un neuropsychologue, ou un psychologue, ils sont habilités à faire passer ce genre de tests. Je recommande d’aller voir des personnes qui ont l’habitude de faire passer des bilans, surtout pour les personnes concernées par le haut potentiel, parce que la manière de les accompagner est assez spécifique, afin que ce soit fait en douceur et que ce soit porteur en fait.
Ça, c’est pour le haut potentiel, pour l’hyper sensibilité, il y a des tests en ligne, il n’y a pas de contre- indication, certains praticiens font aussi passer des tests d’hyper sensibilité, en revanche, le multi potentiel, ça, c’est un concept, il n’y a pas de test qui soit passé par un psychologue, par rapport à ça.
-Yannick : On peut donc identifier pas mal de choses auprès d’un praticien, et, justement, au sein du congrès, est-ce que l’on peut orienter les gens à ce niveau-là, quand ils viennent assister à ce congrès, qui est gratuit à 100 %, je le rappelle ; vous pouvez aller plus loin par la suite si vous prenez le coffret, mais déjà, durant une semaine, c’est ça ?
-Nathalie : 10 jours !
-Yannick : Durant 10 jours donc, tous les jours vous avez des conférences, vous avez matière à réflexion, vous allez rencontrer des gens et pouvoir identifier déjà pas mal de choses, tout cela gratuit, et ensuite, si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez en effet, soit, aller voir un praticien, soit, prendre le pack du congrès, pour encore aller plus loin.
-Nathalie : Le pack est aussi fait de toute une série de questions parce que justement, quand tu arrives là-dedans, tu es complètement perdu, les points de repère ne sont plus les mêmes, et nous, nous sommes là pour accompagner les gens, répondre à leurs questions, à un endroit où ils ont des informations qui sont fiables, parce que l’on trouve plein d’infos partout sur internet, comme pour tout, d’ailleurs, et parfois, on est encore plus embrouillé qu’avant d’avoir été cherché toutes ces infos. Il est donc important de donner un cadre, mais un cadre sécurisant !
-Yannick : Et je sais que tu fais ça à, merveille, pour avoir rencontré la communauté de Nathalie, tu mènes ça vraiment avec beaucoup de douceur, de fermeté aussi, mais qui est douce. C’est-à-dire que tu sais aussi diriger ces gens qui, par moment, vont se cacher derrière leur sensibilité, leurs idées qui fusent dans tous les sens, et toi, tu sais vraiment ramener ces gens ; c’est une communauté extraordinaire. On se sent un peu moins seul, c’est très beau ce que tu fais, enfin moi, j’adore !
-Nathalie : C’est aussi apporter de la sécurité, parce qu’on en a besoin dans ces moments-là.
-Yannick : Tu portes et tu les protèges, et je trouve ça assez génial ce que tu fais.
Ce que je trouve touchant, que ce soit dans ton livre ou dans la manière de conduire cette communauté, c’est que tu as un côté « maman » qui peut être très doux, enveloppant, mais à la fois, il y a un côté où tu les émancipes également. Tu n’es pas là pour les garder avec toi, tu réalises un travail d’émancipation avec eux, et ça, c’est magique, quand on lit ton livre et que l’on assiste au congrès et que l’on fait partie de tes programmes. Je tenais à te remercier pour ça, pour l’avoir vécu, je trouve que c’est impressionnant, pour avoir vu une psychologue très connue dans ta communauté, j’ai pu constater à quel point le moindre mot utilisé pouvait vexer les gens, les toucher, et voir comment toi, tu ramenais les choses, je trouve ça très impressionnant, tu es une virtuose, une maestro, en la matière !
Je vous invite à suivre Nathalie Alsteen, elle est la référence pour moi en francophonie mondiale !
Bon, allez, je me mouille, j’y vais, si l’on parle plus spécifiquement de l’entrepreneuriat, tu es entrepreneure, aujourd’hui, comment peut-on s’en sortir quand on est multi potentiel et que l’on veut être entrepreneur ? C’est de l’émancipation aussi d’être entrepreneur pour un multi potentiel ?
-Nathalie : Oui, mais il y a plein de choses, parce que très souvent les multi potentiels, ils ont cinquante mille idées à la minute, ils sont très créatifs, ils rêvent de grands projets, que l’on pourrait faire changer les choses, mais, il y a une base qui peut être parfois compliquée, c’est qu’ils ne sont pas forcément validés à l’extérieur. Tu te doutes que quand tu vas raconter tous tes projets, et moi, je suis passée par là, les gens se disent que tu rêves encore ! « Tu nous diras quand tu les auras faits ! »
C’est pourquoi il est important pour ces entrepreneurs de se retrouver dans une communauté où ils vont pouvoir échanger, être écoutés, avec toutes ces idées-là, qui sont des forces, effectivement ; on ne peut pas se permettre de voir les choses autrement, trouver de nouvelles solutions dans le monde ! Je me demande toujours pourquoi, concernant le congrès, il n’y a pas eu quelqu’un qui a eu l’idée avant moi ? C’était une évidence pour moi, je voulais rassembler les gens, d’une certaine manière et différemment de ce qui existe déjà sur le marché.
-Yannick : Les gens atypiques, les gens bizarres, les hauts potentiels, venez ! Est-ce que tu as vu le film : « The Greatest Showman » ?
-Nathalie : Non, je ne l’ai pas vu.
-Yannick : Eh bien regarde-le, il s’agit d’un homme qui a fait l’histoire très romancée, de Taylor Barnum, qui était, on peut le dire, l’inventeur du show business, tel qu’il existe aujourd’hui ; au début, il ne prend que des gens très atypiques, la femme à barbe, le mec qui est énorme, et avec ces gens atypiques, il créée quelque chose d’extraordinaire.
-Nathalie : En fait, tous les beaux et grands projets, sont nés, effectivement, d’idées complètement atypiques, qui sont nées avec des choses nouvelles, et ça, les multi potentiels ont vraiment cette force-là au niveau de l’entrepreneuriat, après, il y a aussi une belle sensibilité qui va nous permettre d’être connectés au monde, de ressentir ce dont les autres ont besoin, mais il y a aussi parfois le syndrome de l’imposteur, qui fait que comme on n’a pas été reconnu dans notre communauté, on croit toujours qu’on n’est pas assez ceci ou trop cela, ce sont les messages que l’on a eus, et il est intéressant d’être conscient de ça, et de pouvoir le dépasser.
Je dis souvent aux gens qu’il y a 10 ans, j’étais là-dedans moi aussi. Je me cachais, alors qu’il y a moyen de transformer les choses et pouvoir justement apporter son message au monde, et ce monde, en particulier, a besoin de ça, pour le moment.
-Yannick : Pour les entrepreneurs, en réalité, c’est justement de créer son métier sur mesure, il est plus facile d’être entrepreneur, finalement, en étant multi potentiel, que d’être salarié où il y a un cadre un peu plus « rigide », dans lequel on est obligé de se rendre, même si, encore une fois, c’est ok d’être employé salarié, ce n’est pas parce que moi, je prends l’émancipation par l’entrepreneuriat, que l’on ne peut pas pleinement s’épanouir dans sa vie de salarié si l’on a un poste où ça va bien, que l’on a des managers qui nous comprennent et qui savent nous manager en fonction. Il est vrai que l’entrepreneuriat est bien pour ça, parce que cela nous permet de construire notre métier, construire notre cadre de travail, et le rythme dans lequel on souhaite évoluer, et c’est vrai que c’est cool.
-Nathalie : Oui, mais, moi, je vois depuis que j’ai lancé les Émotifs Talentueux, cela fait maintenant 8 ans, eh bien, en 8 ans, j’ai tellement fait de choses différentes, c’est génial parce que comme je suis mon propre boss, à un moment donné, je n’ai plus envie de faire quelque chose, ce n’est même pas intellectuel, c’est que, ok, je le fais encore juste pour moi, mais en fait, je continue dans le flot, je ne vais pas aller convaincre un boss, ou qui que ce soit, ok, je vais changer, c’est ce qui me permet de lancer de nouvelles initiatives, parce que j’ai envie de le faire, tu vois ? Ça, je pense que c’est une des belles caractéristiques du multi potentiel, qui peut être utilisé dans l’entrepreneuriat.
-Yannick : Pour autant que l’on ne se perde pas dans nos idées, parce qu’au bout d’un moment, on va se perdre, on va s’épuiser, c’est compliqué, et l’on risque de tomber dans les travers de la multi potentialité, mais en revanche, si l’on arrive à la canaliser quand on est aidé, comme on peut l’être dans le congrès de la douance avec tes différents programmes, c’est d’apprendre justement à canaliser cette multi créativité, apprendre à l’identifier, apprendre à cartographier qui l’on est vraiment, parce qu’il existe autant de signes de multi potentialité que de personnes qui sont multi potentielles, une fois que l’on est dans la connaissance de soi, on peut décider comment on va dessiner notre entrepreneuriat.
Voilà ma manière de créer, oui c’est bizarre que ce soit à 3 heures le soir, oui c’est bizarre que je me lève à 4 heures du matin, mais c’est comme ça ! En plus si je me retrouve dans la nature pour créer mes programmes, que je doive arrêter de bosser durant X temps, que les choses se passent dans ma tête. J’ai l’un de mes oncles, qui était, je pense, très haut potentiel, ingénieur, et son patron lui reprochait tout le temps, en lui disant : « j’ai l’impression que je te donne 15 jours pour faire un projet, et que tu ne le fais que le dernier jour » ! Parce que mon oncle était sur sa chaise, les bras croisés derrière la tête, et mon oncle lui disait : « Parce que les deux jours avant, c’est dans ma tête que cela se passe, je me mets en action quand c’est réalisé dans ma tête, à quoi cela servirait de me mettre en action avant ? Juste pour te rassurer ? »
Mon oncle avait cet aplomb, et c’est cette confiance en son talent d’ingénieur qui lui permettait de dire ça. Parfois on ne l’est pas et l’on essaie de rentrer dans le moule et l’on est du coup beaucoup moins productif.
-Nathalie : J’adore ce que tu expliques parce que, je le disais, nous sommes câblés différemment, il y a comme une sorte de process qui est en train de se faire en arrière-plan, ce n’est pas que l’on ne bosse pas, c’est juste qu’on ne fait pas, d’ailleurs moi je dis souvent à l’équipe, je ne le fais pas maintenant, mais ça va venir. Je travaille avec des multi potentiels donc, elles savent, et heureusement, car il y a des équipes avec lesquelles je péterais un câble. À un moment donné, je déroule l’histoire, parce que j’ai posé ce qu’il fallait poser deux semaines avant, comme ton oncle, et à un moment cela va venir, et, c’est important de le savoir, sinon, on se bat contre ça, contre les jugements extérieurs, c’est donc essentiel.
-Yannick : Merci, ma Nath. J’ai une question à te poser, extrêmement concrète par rapport au congrès douance, je voudrais vraiment que les gens se rendent compte à quel point ce congrès change des vies, permet d’aller mieux, de trouver une communauté de personnes qui sont comme nous, qu’est-ce qu’on se sent moins seul, quand on se sent connu et reconnu, et accepté pour qui l’on est, dans notre différenciation !
Qu’est-ce que le congrès peut apporter ? À la communauté, mais également au monde
-Nathalie : Chaque année, nous avons des témoignages absolument extraordinaires de gens qui, comme tu le dis, retrouvent une communauté, et, à travers les conférences, peuvent identifier des points qu’ils n’osaient pas exprimer avant, pour lesquels ils pensaient qu’ils étaient fous, etc… En fait, certains me disent qu’ils se sont rendu compte qu’ils n’étaient pas seuls à fonctionner comme ça, de cette manière-là, et qu’au contraire cela pouvait être quelque chose de très positif pour en faire quelque chose.
-Yannick : Moi, je me sentais handicapé quand j’étais petit, quand j’étais à l’école, j’étais tout le temps dans la lune, les profs me tapaient en me disant que je faisais n’importe quoi, que je n’étais pas assez attentif, et en fait, cela réveillait une sorte de culpabilité chez moi, qui faisait que je ne disais plus rien, je pensais que c’était moi, qui n’allais pas bien, que j’étais tordu.
-Nathalie : Oui, c’est moi qui ne suis pas adéquat, on l’entend souvent et le congrès, c’est ça entre autres, c’est-à-dire identifier un monde où il y a tout un potentiel qui s’ouvre et prendre conscience que l’on est tout à fait ok, c’est juste que l’on fonctionne autrement. On y donne beaucoup de clés, c’est quelque chose d’important pour moi de donner des clés, vous repartez avec des clés pour avancer dans la vie, qu’elle soit professionnelle ou relationnelle, personnelle, au niveau de la santé aussi cette année, c’est très, très, important, dans le congrès de repartir avec tous ces éléments concrets, d’autant plus qu’en fait, je n’amène pas seulement des experts en haut potentiel uniquement, mais des personnes qui sont expertes dans certains sujets, c’est pour cela que cela s’appelle « regards pluriels », dans certains sujets où ils connaissent les hauts potentiels, ou l’hyper sensibilité et qui viennent avec des clés supplémentaires. Les orateurs sont briffés, ils doivent venir avec des clés, sinon, ils ne rentrent pas dans le congrès.
-Yannick : Ils ne passent pas sinon !
-Nathalie : Exactement !
-Yannick : C’est découvrir son super pouvoir, ou ses super pouvoirs, au travers des multi potentialités. Chacun à la sienne, nous ne sommes pas là pour vous dire laquelle prendre, il y a un mode de pensée et un respect de ça, un mode de fonctionnement et, c’est ce qu’apporte le congrès.
Si vous vous sentez bizarres, multi potentiels, si l’on vous a dit que vous étiez nuls, si vous vous sentez hyper atypiques, venez à ce congrès, vous y retrouverez plein de bizarres comme vous, et surtout des clés pour arriver à transformer ces pseudos faiblesses, en force, voire en hyper pouvoirs !
-Nathalie : Pouvoir s’accueillir comme qui l’on est dans cette unicité dont je parle régulièrement et qui est tellement importante !
-Yannick : Merci beaucoup, Nathalie pour ce temps que tu m’as accordé, c’est un véritable bonheur de t’avoir eu ici, et j’espère à très vite, on en refera !
-Nathalie : Merci à toi pour ton invitation !
-Yannick : Encore merci, bisous, ciao !
-Nathalie : Bye, bye !
-Yannick : Merci à tout le monde d’avoir suivi cette interview !
Retranscription Anne Marie Vasseur pour le texte